Depuis mai 2020 : Arnaud MATHIEU
2008 – 2020 : Chantal CARLIOZ
2001 – 2008 : Jean-Pierre BOUVIER
1995 – 2001 : Michel DAUDENS
1989 – 1995 : Albert ORCEL
1983 – 1989 : Marcel BONNARD
1977 – 1983 : Albert ORCEL
1971 – 1977 : André RAVIX
1970 – 1971 : Gaston REY
1961 – 1970 : Roger LEFRANCOIS
1935 – 1961 : René MURE-RAVAUD
1929 – 1935 : Paul POUTEIL-NOBLE
1907 – 1929 : Jules MASSON
1895 – 1907 : Jean COCAT
1884 – 1895 : Antoine ROUX-FOUILLET
1878 – 1884 : Jean-Séraphin JOURDAN
1852 – 1878 : Jean-Claude ACHARD-PICARD
1848 – 1852 : Julien ROUX-FOUILLET

Les premières élections municipales sont organisées en France en février 1790 (Loi du 14 décembre 1789).

Claude CHABERT des Pouteils
Est élu au 1er tour le 1er février 1789, mais dès le lendemain il refuse le poste de maire sous prétexte qu’il habite un hameau trop éloigné du bourg.

Claude MAZET
02 février 1789 – 30 décembre 1790. Ancien greffier, le 30 décembre 1790 il est élu juge de paix du canton de Lans.

Pierre NICOLLET
30 décembre 1790 – 09 décembre 1972
En 1791 commence ce que l’on appelle « la guerre des bancs » partout en France. C’est la contestation de la prérogative des notables d’avoir, avec des bancs marqués à leurs noms, les meilleures places à l’église. A Villard c’est une vraie poussée de révoltes qui provoquent de chaudes discussions. 1793, arrivée de la République et du nouveau calendrier

Pierre ALLARD
Deacute;cembre 1792 – décembre 1794
En 1793 le seigneur de Sassenage émigre et le châtelain Jean-Baptiste AIMARD son représentant à Villard est emprisonné. Début 1794 à Villard on dresse un grand bûcher pour brûler les titres seigneuriaux. Pierre ALLARD est ensuite incarcéré à la maison d’arrêt de Grenoble, on lui reproche d’avoir voulu diriger la commune tout seul, mais on devine l’action des anciens notables du bourg qui ont réussi à écarter le cabaretier révolutionnaire extrémiste. Il est destitué de ses fonctions. C’est l’époque de la grande terreur et de la déchristianisation, la pluspart des églises en France sont pillées. A Villard, la municipalité reçoit en novembre 1793 l’ordre de démonter les cloches et de les envoyer à la fonderie de Grenoble pour en faire des canons. Mais elles n’y parviendront jamais : on peut supposer que des villageois, profitant peut-être de l’incarcération du maire, avaient récupéré les cloches et les avaient cachées à Lans.

Jean ACHARD
6 décembre 1794 – décembre 1794
Dit « le grenadier ». Ardent révolutionnaire, il applique à contre temps la politique de déchristianisation, alors qu’ailleurs on laisse les édifices du culte catholique rouvrir, il fait fermer les chapelles de Valchevrière et de Corrençon (qui est alors un hameau de Villard). A cette occasion il est accueilli à coups de pierres par les habitants. Il se brouille avec son conseil municipal contre lequel il a tenu des propos virulents, les ayants traités de « fanatiques et royalistes ». Il est finalement destitué de ses fonctions. 1795, le régime politique du Directoire remplace les communes par des municipalités cantonales : la municipalité cantonale de Lans, tient ses réunions à Lans, village très anti-révolutionnaire. Au début des années 1800 Lans perd son titre de chef lieu de canton qui passe à Villard et les anciennes municipalités sont rétablies.

Joseph AIMARD
12 avril 1800 – 29 septembre 1805
Le début de l’Empire correspond à un certain « retour à l’ordre » à Villard, avec le retour des notables au conseil.

Jean Baptiste Joseph AIMARD
29 septembre 1805 – 1810
Père de Joseph AIMARD, ancien châtelain
Avec leurs mandats se termine réellement le chapitre de la Révolution, notamment avec le retour des bancs et des cloches à l’église. Jean Baptiste Joseph AIMARD démissionne en 1810 suite à sa nomination aux fonctions de maire de Sassenage. Une des préoccupations majeures de ces nouvelles municipalités (de 1789 à 1810) consiste à entretenir et exploiter les forêts.

Jean Baptiste Joseph Gabriel JULLIEN
8 mai 1810 – 1817
Il est nommé maire de la commune du Villard-de-Lans par arrêté préfectoral du 08 mai 1810, il est notaire et habite au château.

Jean Baptiste ALLARD
1817 – 1822. Il est nommé maire de la commune du Villard-de-Lans en 1817 et démissionne cinq ans plus tard en juillet 1822.

Jean Baptiste Joseph Gabriel JULLIEN
1822 -31 décembre 1835
Il est à nouveau maire et il le reste jusqu’à son décès. Il est donc maire pendant 20 ans, durée remarquable à l’époque, qui fait alors de lui un des personnages centraux de la commune. La fonction de maire telle qu’elle était prévue initialement était dotée d’un pouvoir fort par rapport au conseil municipal. Le maire comme aujourd’hui exerçait ses pouvoirs sous le contrôle du conseil municipal et du préfet, «étant à la fois le chef de ses administrés et le prolongement du bras de l’Etat. Mais le maire jusqu’en 1884 est très généralement nommé par le préfet, ce qui le rend dépendant du régime en place. Monsieur JULIEN utilise à maintes reprises ces pouvoirs en décidant de nombreux arrêtés pour améliorer l’hygiène dans le bourg et maintenir l’ordre. Par exemple :
– Il prend, comme nombre de ses confrères feront par la suite, un arrêté de police contre les auberges, cafés et cabarets. « Considérant que de nombreuses familles se ruinent dans la débauche, en passant les jours et presque les nuits entières des dimanches et des fêtes dans les auberges, cafés et cabarets et que cela est souvent la cause de rixes et même de scandales… Art 1 -fermeture à 10 heures. Art 4 – interdiction de servir à boire à des gens ivres et de recevoir des enfants de moins de 16 ans non accompagnés. Art 5 – défendu de retenir aucune personne chez eux faute de paiement ou de leur prendre… quelques effets d’habillement. Art 7 – interdiction des jeux de hasard. (…) »
– Dès son entrée en fonction monsieur le maire prenait un arrêté pour « interdire la libre circulation des cochons dans le bourg et obliger les éleveurs de porcins à faire construire de petits bâtiments en pierre et près de la maison. Plus tard il allait également s’en prendre aux chèvres. »
Mais ce qui caractérise surtout son mandat, c’est son action décisive pour la construction des routes. Pour faire avancer les travaux et compte tenu des problèmes financiers de la commune, il avance lui-même l’argent pour certains des travaux ; ce que l’on apprend dans les registres des délibérations plus tard, lorsque ses héritiers se lancent dans des poursuites contre la commune pour être remboursés de cet argent avancé par leur oncle. Entre 1836 et 1840 s’installe au conseil municipal de Villard-de-Lans une période d’instabilité, puisqu’il y aura quatre mandats différents en 4 ans.

Pierre Antoine ROUX-FOUILLET
11 février 1836 – 02 avril 1836
Meunier cultivateur aux Gauchets il est nommé le 11 février 1836 mais il démissionne deux mois plus tard.

Jean Baptiste ALLARD
02 avril 1836 – 28 octobre 1837
Ancien maire, il est nommé par arrêté préfectoral le 28 mars 1836. Il reste maire pendant un peu plus d’un an avant de démissionner à son tour.

Félix Eugène BERTRAND
28 octobre 1837 – 16 septembre 1838
Notaire, il est le neveu de l’ancien maire M JULLIEN et a hérité du château où il habite avec son épouse. Il reste maire pendant un an puis démissionne, étant devenu conseiller général.

Jean Baptiste ALLARD
16 septembre 1838 – 1840
Il est à nouveau nommé maire par arrêté du préfet du 18 juin 1838. Il remplit ses fonctions jusqu’en 1840, où il démissionne à nouveau. On ne sait ce qui pousse ces maires à démissionner les uns après les autres, il ne semble pas qu’il y ait beaucoup d’agitation au village à l’époque et par ailleurs les membres du conseil restent à peu près les mêmes. Il est possible que ce soit le conflit judiciaire avec les habitants de Corrençon qui leur pose autant de problèmes, car la commune à cette époque est en procès avec les habitants de cette section.

Joseph PEYRONNET
15 août 1840 – 04 septembre 1848
Il est nommé maire par arrêté du préfet du 06 août 1840. Le procès opposant la commune et les habitants de la section de Corrençon lui pose également beaucoup de problèmes, en effet le jugement est rendu le 25 août 1840 au profit des habitants de Corrençon qui obtiennent la majeure partie de la forêt dite de Corrençon.